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Quelque chose de bleu, de neuf, de vieux et d’emprunté : nos images de microscopie les plus populaires de juillet 2022

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Les œuvres d’art de la microscopie

Ce mois-ci, nous voyons quelque chose de bleu (coloré), quelque chose de nouveau (éclosion récente), quelque chose de (très) vieux et quelque chose d’emprunté (un agencement de diatomées incroyable). Si le vieil adage concernant les mariages s’applique à la microscopie, c’est peut-être un signe de chance (et grâce à des images nettes et sans bruit) pour les microscopistes ce mois-ci ?

Aspergillus parasiticus observé au microscope

Jetez un œil à ce magnifique aspergillus parasiticus observé par Tracy Debenport. Ce champignon a été découvert en 1912 après avoir été isolé de cochenilles trouvées dans les plantations de canne à sucre hawaïennes. D’abord classé comme sous-espèce d’aspergillus flavus en raison de leur similitude, il a été renommé en raison de leurs différences physiologiques. Cet échantillon a été coloré avec du bleu coton au lactophénol, que Tracy a décrit comme donnant « des vibrations de plumes de paon ». Nous sommes du même avis ! Qui aurait cru qu’un champignon parasite pouvait être aussi magnifique ?

Image reproduite avec l’aimable autorisation de Tracy Debenport. Prise avec un microscope CH-2 d’Olympus.


Lathyrus vernus observé au microscope

Cette image représente un lathyrus vernus, également connu sous le nom de gesse printanière ou orobe printanier. Cette espèce de plante vivace herbacée à fleurs se trouve généralement en Europe et en Sibérie. Elle produit des fleurs violet vif au printemps, qui deviennent bleu verdâtre avec le temps.

Image reproduite avec l’aimable autorisation de Marek Miś. Prise avec un microscope Olympus BH2.


Radiolaire observé au microscope

Depuis le XIXe siècle, les scientifiques sont fascinés par les radiolaires. Ni animal, ni plante, ni champignon, cet organisme au corps mou est un protiste. Il se caractérise par sa capacité à absorber la silice présente dans l’eau de mer pour former des structures squelettiques complexes. Présent dans les tous les océans du monde et ayant existé durant la période cambrienne (la première période géologique de l’ère paléozoïque), le spécimen montré ici est un radiolaire de l’Eocène moyen provenant de la Barbade.

Image reproduite avec l’aimable autorisation de Leonardo Capradossi. Obtenue en utilisant l’inversion de couleurs, un fond clair et un empilement d’images de 172 plans différents avec un objectif UPlanSApo d’Olympus (40X, ON de 0,95). 


Daphnie magna observée au microscope

La daphnie magna est un zooplancton pouvant atteindre une taille de 5000 micromètres (5 mm). Il s’agit de la plus grande espèce du genre Daphnia, d’où son nom daphnie magna.

Étant une espèce clé de l’écosystème d’eau douce, la daphnie magna possède une grande tolérance à diverses conditions. Son abdomen transparent permettant aux scientifiques d’observer ses organes de manière non destructive, la daphnie magna constitue un excellent organisme modèle pour la recherche biologique.

Image et légende reproduites avec l’aimable autorisation de Minjun Shin. Prise avec un microscope CX21 d’Olympus. 


Composition de diatomées observée au microscope


Plus d’une centaine de diatomées ont été disposées pour former un motif circulaire en forme de fleur afin de créer ce magnifique échantillon. Dès l’ère victorienne, les microscopistes étaient des experts en micromanipulation.
 
Selon le magazine Smithsonien, des compositions de diatomées étaient souvent réalisées par des microscopistes professionnels. Elles étaient vendues aux côtés d’autres curiosités miniatures, comme des photographies microscopiques, à de riches naturalistes amateurs qui les exhibaient lors de rassemblements sociaux à titre d’amusement.

Image reproduite avec l’aimable autorisation de Daniel Han. Composition de diatomées par Herbert Potter. Image acquise en assemblant 11 images empilées individuellement à l’aide d’un microscope AX70 d’Olympus.


Vidéo en prime, car nous aimons tous les tardigrades !

Cette vidéo montre un petit tardigrade (également appelé « ourson d’eau ») rampant hors de sa peau. Comme les serpents, les oursons d’eau perdent leur cuticule pour protéger les œufs qu’ils y pondent. Comme vous pouvez le voir, ces trois gros œufs tiennent tout juste dans l’enveloppe protectrice.

Vidéo publiée avec l’aimable autorisation de Hunter Hines dans le cadre de son projet Tardigrade Takeover. Filmée avec un microscope BX53 d’Olympus et un iPhone 11 Pro sous contraste interférentiel différentiel (CID) avec un grossissement de 100X.238

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Manager, Marketing Communications

Kerry Israel is the Manager of Marketing and Communications for Life Science at Evident. She has a Bachelor of Arts degree from Brandeis University, and more than 15 years of experience in all aspects of marketing, from advertising and social media strategy to grassroots outreach. 

août 08 2022
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